Brodersen Meike

ULB - Centre METICES
Institut de Sociologie - CP 124
Avenue Jeanne 44
B- 1050 BRUXELLES

13 ème étage - Bureau  13-117

+32 (0)2 650 31 89

Bio

Meike Brodersen est sociologue, spécialisée dans l’étude des mobilités spatiales dans des mondes professionnels en transformation, s’appuyant sur des ethnographies multi-sites. Elle s’intéresse tout particulièrement aux transformations du travail contemporain dans ces dimensions spatio-temporelle (travail mobile, hybride, numérique, multi-local), d’autonomie et d’invisibilisation. Elle a défendu sa thèse intitulée « Le travail de la mobilité, entre parkings et particules. Les espaces-temps du travail sous tension » au centre METICES sous la direction de Pierre Lannoy en 2019, sur base d’un travail ethnographique dans les secteurs de la recherche académique et du transport/ de logistique. Meike Brodersen détient des diplômes de l’Université Libre de Bruxelles, de l’IEP Toulouse et de l’Université de Passau. En tant que chercheuse et postdoctorante, elle a réalisé des projets de recherche à l’Université Libre de Bruxelles et à l’Université de Halmstad en Suède, en collaboration avec les acteurices de terrain et les parties prenantes dans des approches de co-création. Parmi ces dernières activités comptent les projet AHA - Design Ethnographic Living Labs for Future Urban Mobility et ReAllocate sur les Futures Mobilités Urbaines dans un contexte d’automatisation et de transition écologique ; les projets SEAD et GIG-OSH sur les conditions de travail et d’emploi dans l’économie de plateforme.

Présentation des enseignements

Présentation des recherches 

GIG-OSH - est un projet européen CHANSE/FNRS, dans le cadre des projets multilatéraux de recherche - PINT-MULTI 2022 - Pint-Multi - ERANET COFUND "CHANSE".
"Nouveaux défis pour la sécurité et la santé au travail à l'heure de la transformation numérique en Europe : le rôle des plateformes numériques du travail"
Promoteur ULB : Meike Brodersen.
https://www.gigosh.com/

SEAD - “Sustainable Employment in the Age of Digitalisation” is a research project funded by the Belgian Federal Science Policy that aims to investigate the employment-related opportunities and threats associated with the digital revolution.
The ever more rapid development and adoption of new technologies raises questions about the possible disruptive impact of this digital revolution on the world of work and employment. The general concern is that automation and changing skill requirements will threaten many individuals’ jobs, might affect the task content of occupations or hamper job quality. The way employment is organised in companies or other types of organisations might also be heavily affected by technological development: increases in non-standard, flexible and project-based forms of employment are often seen as problematic for the quality of work. Of course, new technologies do not only pose threats, but also come with tremendous new opportunities such as job creation in growing and/or new sectors, novel business models, innovative types of employment allowing for ‘desirable flexibility’ and intrinsically rich jobs with high levels of autonomy.
Promoteur ULB :  Meike Brodersen - Chargée de recherche : Anastasia Joukovsky.
https://sead.be/

Travaux sélectionnés

Meike Brodersen, Sarah Pink & Vaike Fors (08 Jun 2023): Automating the first and last mile? Reframing the ‘challenges’ of everyday mobilities, Mobilities, DOI:10.1080/17450101.2023.2218595

Ouvrages édités à titre de seul éditeur ou en collaboration

A paraître

De Gruyter Handbook of Automated Futures

Parties d'ouvrages collectifs

2022

Investigating ADM in shared mobility: a design ethnographic approach

2020

De la empresa-red a la economía de plataforma: la negociación colectiva ante las transformaciones del empleo

2015

Mobilités multiples dans le travail scientifique

2014

Mobility: Ideological Discourse and Individual Narratives

Articles dans des revues avec comité de lecture

2023

Automating the first and last mile? Reframing the ‘challenges' of everyday mobilities

2022

De l'entreprise-réseau à l'économie de plateforme, les impasses des négociations

Travailleur·e·s détaché·e·s en Europe. Un état de la question

2020

Argentine-Belgique. Syndicats et mouvements sociaux

2017

Les mobilisations dans le transport routier de marchandises en 2015-2016

2015

Chauffeurs routiers : les temps comptés dڈun métier ?

2013

Les mobilisations dans le transport routier de marchandises

2012

La crise et ses effets vus par les syndicalistes allemands d'IG Metall

Communications publiées lors de congrès ou colloques nationaux et internationaux

2014

Esquisse d'une approche par les réseaux

Rapports de recherche, comptes rendus, lettres à l'éditeur, working papers

2021

An evaluation of pilot projects for the primary prevention of burnout

2019

Mission d'évaluation de l'ordonnance du 8 mai 2014 relative à l'hébergement touristique.

Thèses et mémoires

2019

Le travail de la mobilité, entre parkings et particules. Les espaces-temps du travail sous tension.

S'appuyant sur des observations in situ, des entretiens approfondis et des analyses textuelles, la thèse étudie les changements qui affectent les espaces et les temps du travail contemporain à partir des cas de la recherche universitaire en physique expérimentale et du transport routier de marchandises. L'enquête a été menée à partir de points d'entrée bruxellois, l'un étant un centre de recherche d'une université, l'autre une entreprise de fret, tous deux implantés à Bruxelles. Elle montre les formes particulières prises par des logiques de rationalisation, d'impératifs de mobilité et de mobilisation subjective dans ces deux écologies de métiers, a priori fort différentes. Comme le documente cependant l'enquête, ces deux terrains se caractérisent par des identités, représentations et pratiques professionnelles marquées dans les deux cas par une flexibilité spatio-temporelle, une aspiration à l'autonomie au travail et à l'engagement vocationnel de la part des travailleurs qui s'y activent. Par un dialogue de suggestion entre ces deux terrains, la thèse montre alors que des tensions émergent des contradictions entre les aspirations professionnelles, les objets et les qualités du travail, d'une part, et les modes de contrôle, d'évaluation, d'organisation et de rémunérations du travail et des carrières, d'autre part. Et si tensions il y a, c'est précisément parce que les espaces, les temporalités et les subjectivités par lesquels les travailleurs sont mobilisés et contraints à modifier le travail sont simultanément, et irrémédiablement, les ressources où ceux-ci puisent leur faculté à s'attacher et à résister aux exigences du travail. Ce processus par lequel émergent des productions spatio-temporelles particulières, au-delà et en-deçà des idéaux de métier mis en avant dans les discours tant officiels qu'informels, est à instruire pour chaque cas, dans sa qualité de monde. With an interest in how the imperatives of mobility, as well as rationalisation and mobilisation affect contemporary work and careers, the PhD thesis unites the perspectives provided by different positionings of observation, in depth interviews and the analysis of textual material. Taking an experimental physics laboratory as the starting point, the thesis analyses how new spaces of competition and qualification impact the objects, professional identities and careers of researchers and their collaborators, linking these analyses to observations made in the road freight transport sector, which serves as a reference point with regards to work-inherent spatial mobilities, autonomies, collective action and work engagement beyond what is habitually framed as “highly skilled” work and mobility. The dissertation thus shows how some trends are particularly taking hold in certain professions and working worlds: subjective mobilization at work, self-exploitation, permanent availability and the valorisation of professional, spatial and migratory mobility are linked to established self-descriptions, identities and practices. The dissertation specifically shows how time, space and subjectivities are at the foundation of work mobilisation for researchers as well as for other workers. At the same time, it is from the practices and representations of time and space that researchers and professional drivers draw the resources of their resistance and persistance in work. This is shown to go beyond the professional ideals highlighted in the discourses and put under pressure by the controls, evaluations and standards that accompany the developments in their sectors. The thesis thus provides insights into current dynamics in more recently emerging working worlds with highly individualised work relations.

Domaines d'intérêt

Informations secrétariat

Secrétariat Metices : +32(0)2 650 31 83